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Comment une maladie
a tout changé
Par Sara Werner
(Cofondatrice de Cocunat)
J’ai vu comment le simple parfum d’un magasin avait asphyxié ma mère, ou comment la teinture d’un tee-shirt nous avait conduits à l’hôpital.
En général, la première approche relative aux ingrédients toxiques et à la prise de conscience de leurs effets vient du domaine de la chimie et de la médecine. Dans mon cas, cela s’est avéré plus concret et difficile.Ma mère souffre de sensibilité chimique multiple, une étrange maladie qui fait que les personnes atteintes détectent toutes les substances toxiques qui nous entourent.
J’ai d’abord pensé que ma mère était allergique. Mais après avoir consulté des médecins, des scientifiques et des chercheurs, j’ai pu comprendre que tout ce à quoi ma mère était confrontée arrive à chacun d’entre nous également, mais seulement des années plus tard.
Et c’est là que nous arrivons au second facteur qui a gouverné ma vie : mon âme en tant qu’activiste.
J’ai toujours fait partie de ceux qui défendaient les causes injustes à l’école, de ceux qui organisaient des manifestations à l’institut... par conséquent, grâce aux recherches d’éminents scientifiques* et aux centaines d’études subventionnées par l’Union européenne, j’ai pu vérifier que nous étions entourés de substances toxiques.
Que le coût annuel des maladies liées aux perturbateurs endocriniens** s’élève à 150 milliards d’euros en Europe et 370 milliards de dollars aux États-Unis, et que bien que la réglementation européenne*** soit l’une des meilleures, elle n’est pas suffisante car elle ne réglemente par de manière adéquate les ingrédients que l’on retrouve dans 4 domaines. L’un d’eux étant les cosmétiques.
Trois choses ont marqué ma vie.
La première concerne ma mère.
Ce qui amène au troisième leitmotiv de ma vie : l’entrepreneuriat.
Si vous ajoutez cette part activiste à toutes les connaissances sur les substances toxiques et leurs effets sur notre santé et l’environnement, il ne me restait qu’une solution : PARTICIPER.
L’idée est simple mais révolutionnaire : il s’agit du concept SANS INGRÉDIENT TOXIQUE.
Un concept qui ne se focalise plus sur l’origine des ingrédients mais sur la sécurité des substances. Contrairement aux idées reçues, j’ai appris qu’un ingrédient synthétique peut être aussi sûr qu’un ingrédient naturel, et qu’un ingrédient organique peut être aussi nocif qu’un ingrédient toxique. Par conséquent, nous nous concentrons sur le meilleur des deux mondes : en utilisant uniquement des ingrédients dont la sécurité pour l’élaboration de cosmétiques a été scientifiquement prouvée.
Aujourd’hui, ce concept compte plus de 2 millions de recherches par mois et il est utilisé dans le monde entier pour élaborer les nouveaux cosmétiques : sûrs pour chacun d’entre nous et pour l’environnement.Voilà comment nous avons débuté. Et après 5 années, nos produits sont déjà vendus dans plus de 70 pays, nous avons changé la vie de millions de femmes et nos formules innovantes aux résultats cliniquement prouvés ont remporté plus de 15 prix de beauté internationaux.
Nous ne voulions pas seulement changer le monde, nous voulions révolutionner l’industrie et montrer que nous pouvions créer des produits meilleurs et plus innovants.
J’ai donc créé Cocunat, conjointement avec mon co-fondateur Ignasi Faus, la toute première marque au monde de cosmétiques sans ingrédient toxique.
*Certains scientifiques sur lesquels les recherches de l’Union européenne s’appuient : Dra. Philippa Darbre, Dr. Andreas Korternkamp, Dr. Nicolás Olea, Dr. Polyxeni Nicolopoulou-Stamati , Dr. Christopher Exley
**Qu’est-ce qu’un perturbateur endocrinien ? Les perturbateurs endocriniens sont des substances chimiques capables d’imiter nos hormones et, par conséquent, d’altérer le bon fonctionnement de l’organisme et d’impacter notre santé de manière négative, augmentant le risque de certains types de cancer, d’obésité, de diabète, d’asthme et de troubles neurodéveloppementaux. Pour plus d’informations Link EU.
***Nous mentionnons la réglementation européenne qui, bien qu’insuffisante, élimine 1 300 ingrédients. À la différence des États-Unis où la liste en compte 13.